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Stagire - Page 8

  • Pantoum pour une photo

    Je marche avec un appareil en bandoulière
    Comme un promeneur arpentant le fracas
    Qui dès le bord du monde ouvre l’œil et le rêve
    Gardant les traces du temps qui s'effacent sous les pas

    Comme un promeneur arpentant le fracas
    Contempler la lumière et exposer les ombres
    Gardant les traces du temps qui s'effacent sous les pas
    Et chercher la photo à sortir des décombres

    Contempler la lumière et exposer les ombres
    En quête d'une image façonner le hasard
    Et chercher la photo à sortir des décombres
    Le monde comme cadre où poser son regard

    En quête d'une image façonner le hasard
    Étirer la durée et l'épaisseur d'hier
    Le monde comme cadre où poser son regard
    Je marche avec un appareil en bandoulière

     

    Lien permanent Catégories : Poèmes
  • Le calme avant la tempête

    Est-ce que l'état pathologique n'est pas notre état normal ?
    Entre le mal de dos, le mal de tête, le rhume, la sinusite, l'insomnie,
    les crises d'hémorroïdes et les problèmes
    gastriques,
    il me semble que les moments où je me sens « en forme » sont les moments les plus rares.
    Au point que je les redoute presque, comme le calme avant la tempête.

     

    Lien permanent Catégories : Journal
  • L'éveil

    Deux heures de réunion de travail, un opéra de trois heures, un ballet classique, un match de foot …
    Quel point commun ?
    Peut-être que le fait, qu'il faille toujours se coltiner l'évènement en entier, pour finalement
    ne s'éveiller qu'à de brefs moments de grâce, de courage ou de génie. Notre défi quotidien pourrait
    se résumer alors à ne pas sombrer totalement dans le sommeil sous peine de passer à côté de ce qui
    en valait la peine.
    Mais le sommeil est souvent si tentant ...

    Lien permanent Catégories : Journal
  • Evadés d'eux-mêmes

    Évadés d'eux-mêmes
    Les amants sculptent la présence de l'autre

    Le temps suspendu
    Les mains sur les anches-rebords du monde
    Ils flottent

    La douceur de leur peau frissonne de gestes
    Dans l'écho d'une vaste chaleur
    Qui dure encore

    Lien permanent Catégories : Poèmes
  • Oasis

    Souvent je me demande ce que serait ma vie sans les nouvelles du monde,
    et je ne peux guère me l'imaginer autrement que comme une espèce d'oasis.

     

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