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Stagire - Page 12

  • Brumes de temps

    Brumes de temps entre mes doigts trop sourds
    Ça m’démange et ça m’gratte autour
    Y’a des sirènes cachées sous mes tapis
    Mais dans l’bocal je suffoque et je crie

    Y’a personne au bout du fil
    Et j’marche dessus entre deux vides
    Les crocodiles m’ont à la bonne
    Mais si je tombe y’a plus personne

    Je rêve debout  depuis que j’dors
    Dans un métro station dehors
    Y’a pas d’signal pour m’alarmer
    Comment j'vais faire pour m’réveiller

    Brumes de temps entre mes doigts trop sourds
    Ça m’démange et ça m’gratte autour
    Y’a des sirènes cachées sous mes tapis
    Mais dans l’bocal je suffoque et je crie

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  • Vieillir

    Est-ce cela vieillir ?

    Quand l’âme s’épaissit d’une immense fatigue
    Affleurant le silence des sombres profondeurs.
    Quand le regard s’aiguise au-delà du tamis
    De l’esprit émoussé et des désirs usés.

    Quand l’amour se dévoile sous ses masques morbides
    Et nous laisse pauvre et nu face à la solitude.
    Quand le monde nous crache son éternel retour
    Et toute honte bue nous mène à l’hallali.

    Et quand tout compte fait,
    Ne s’égrène que le temps  vide comme la vie d’un autre.

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  • Paroles mécaniques

    Paroles mécaniques
    Gravier de bruit
    Qui tranche le silence
    Comme des ronds dans l’eau

    Inutile et vain

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  • Dans la ville à la tombée du jour

    Dans la ville à la tombée du jour
    Les âmes refluent entre leurs murs
    L’heure grise absorbe les pas
    De ceux qui errent sous le murmure
    Du ronron mécanique de la ville fatiguée

    Aucune voix
    Pas même les chiens n’aboient
    Sous la lumière blafarde des néons inutiles

    C’est l’heure du retour
    Dans des foyers serrés
    Quotidiens ordinaires
    Des âmes immobiles

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  • L'âme et le corps

    Le bonheur dans la méditation de la vie
    S’asseoir sous un arbre et contempler une fleur
    Laissez aller le corps jouissant du sexe aussi
    Des râles et des cris du plaisir et de la sueur

    S’asseoir sous un arbre et contempler une fleur
    Sentir tout l’Univers dans un battement d’aile
    Des râles et des cris du plaisir et de la sueur
    Sur la peau embrasée d’une femme si belle

    Sentir tout l’Univers dans un battement d’aile
    Tout dans tout pour toujours uni à l’infini
    Sur la peau embrasée d’une femme si belle
    Éprouver  la chaleur des corps épanouis

    Tout dans tout pour toujours uni à l’infini
    L’âme se contemple dans la douce durée
    Éprouver  la chaleur des corps épanouis
    Dessiner des caresses des courbes adorées

    L’âme se contemple dans la douce durée
    L’Eternité embrasse l’Être et le Néant
    Dessiner des caresses des courbes adorées
    Et se sentir vivant sous un désir violent

    L’Éternité embrasse l’Être et le Néant
    L’esprit de se reflète dans l’immense repli
    Et se sentir vivant sous un désir violent
    Le bonheur dans la méditation de la vie

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