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Stagire - Page 6

  • Quel salaud ce type-là

    Dans le bistrot du bout de la rue c'est l'heure.

    Les ivrognes, les paumés, les âmes seules s'accoudent

    Avant le retour dans de tristes foyers,

    Ou le début d'une autre nuit d'errance.

    Mais avant

    Chacun se tient droit en attendant l'ivresse.



    Ce soir-là quatre types se payent des tournées.

    Trois habitués et un nouveau.

    C'est une grande gueule qui se vante d'avoir passé le réveillon

    Avec tois filles qui lui suçaient la bite et lui léchaient les couilles.

    Mais c'est un mec peu ordinaire,

    C'est lui qui le dit :

    Il débande pas après avoir craché, comme il dit,

    Alors trois filles forcément,

    C'est presque pas assez.

    Et moi j'écoute,

    Et je me dis que c'est sûrement pas vrai,

    Mais si ça l'est

    Alors

    Quel salaud ce type-là

     

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  • Résolution

     

    Faire ce qu'on a à faire

    Sans rien attendre en retour.

    Ne rechercher aucun succès, ne craindre aucun échec.

    Étourdir sa vie

    Dans le souffle du vent.

    Se Libérer de l'espoir

    (Chacun s'y vautre à loisirs).

    Et trouver le plaisir

    Dans la fin du désir.

     

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  • La vaine folie des hommes

    Les nuages accrochés à l'horizon semblent dessiner des montagnes.

    Au-dessus de la ville endormie, la silhouette d'une grue clignotante ponctue les efforts en cadence.

    C'est le pouls de la ville qui scande les chimères humaines.

    Mais, au lever du vent matinal les nuages partiront s'effilocher dans d'autres paysages.

    Et la grue restera seule, pour construire encore et encore, la vaine folie des hommes.

     

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  • Le passage de l'ange

    A table entre amis.
    Certains ont déjà couché ensemble, d'autres auraient bien voulu.
    Tous se connaissent et s'apprécient.
    La conversation roule sur les choses de la vie et les éclats de rire enjolivent les retrouvailles.

    Puis, peut-être entre le fromage et le dessert, le silence s'abat,
    c'est le poids des solitudes qui étouffe les rires et éteint les regards.
    Durant le triste passage de l'ange, ne restent et ne s'éprouvent que quelques âmes seules,
    étrangement rassemblées autour d'une table.

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  • Sensations tactiles

     

    Quand ma peau touche ta peau

    Je découvre la caresse des possibles

    Du bout de mes doigts posés sur ton bras

    Une vaste douceur

    Si vaste que le temps se fige

    Pour mieux laisser suspendue

    La douce sensation

    De ma peau contre ta peau




    Quand ta peau touche ma peau

    Le flot des sensations se concentre

    Mon regard s'échoue sur ta main

    A peine posée sur moi

    Et au creux de moi même je souris

    Du plaisir délicat et secret

    De ta peau contre ma peau

     

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