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journal

  • Impressions irlandaises 5

    Je suis incapable de retenir le nom d'une fleur et l'art de les cultiver m'est totalement étranger. Pourtant, il m'arrive parfois d'être fasciné par certains jardins. Il m'arrive d'y ressentir une profonde émotion, comme dans le jardin de Bantry House. Je crois, que cela se produit lorsque je perçois la délicate organisation qui préside à la luxuriance de formes et de couleurs. A ce moment là, quand m'apparait en quelque sorte le plan du jardinier, quand l'exubérance de la nature se réduit et se transcende à la fois en une sorte d'idée du jardin, c'est alors qu' un délicieux vertige m'envahit.

  • Impressions irlandaises 4

    Aujourd'hui, j'ai marché dans des paysages extraordinaires. Sur le bord de falaises, adossées à la montagne et surplombant l'océan. Le chemin serpentait entre les roches de granit et de quartz qui affleurent le sol et les tourbières piègeuses où se mêlent des roseaux et des fleurs de coton. Le camaïeu de vert de ces plateaux étranges composait un récital unique avec le bruit de la mer et du vent. Plusieurs fois, je me suis arrêté et j'ai retenu mon souffle. Et puis, je suis arrivé au bout du chemin et il a fallu rentrer. Au volant de la voiture, tandis que le soleil déclinait derrière moi, une forme d'amertume m'envahit : je me suis demandé à quoi bon découvrir de tels endroits s'il fallait, finalement, devoir les quitter. Farewell sheeps head !