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Stagire - Page 27

  • Ode à Taormine.

     

    C'est un bord de mer comparable à aucun autre.
    Le soleil s'y lève tous les matins du monde
    Et revient contempler les beautés à la ronde.
    Nous nous découvrons que les pas qui furent nôtres
    N'ont jamais voulu rien que nous mener ici,
    Si nos pas ont un sens, ils vont à Toarmine
    Et je ne le dis pas seulement pour la rime
    Mais pour le Voyageur accueilli en ami.

    Tu devras d'abord prendre le funiculaire
    Car ses trésors secrets sont en haut du rocher.
    Puis tu choisiras ce que tu veux contempler
    Ou bien laisse le hasard faire ton itinéraire :
    Théâtre et Odéon, Palais et Duomo,
    A moins que ce ne soit le menaçant Etna.
    Tout, ici, Voyageur t'attend et te plaira.
    La Terre, la Mer, les Hommes n'ont rien fait de plus beau.

    Si, dans le Théâtre, j'ai fait des rêves sans âge
    C'est bien les pieds dans l'eau que j'ai béni mon sort,
    Le soir venu, descendu à la plage, le corps
    Dans l'eau d'Isola Bella, plage de toutes les plages.

    Je t'en prie voyageur, si tu passes par là
    Va à Tormina et Isola Bella !

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  • En vol libre

    L'avion a décollé, le voyage vient de commencer.
    De mon petit hublot grand comme une assiette d'azur j'aperçois de petits nuages. Suspendus dans le ciel, tels de fines bouloches de coton blanc, ils flottent, ancrés dans le vide.

    Plus loin, à l'horizon, une ligne gigantesque de montagnes blanches. C'est une muraille de nuages dont les sommets dépasseraient du ciel.
    Puis voici Paris : sa Tour Montparnasse et sa Tour Eiffel dressées au milieu du gazon haussmanien. La Seine serpente suivant son lit bordé de terres arables étonnamment vierges. Sans bruit et sans mouvement la mégapole et ses colossales échelles deviennent un simple échantillon du paysage de l'homme : petit bout de pas grand chose.

    Nous voici à présent dans la stratosphère. Bien plus bas flotte un tapis de nuages. Étonnant troupeau    de moutons serrés en rang d'oignons. L'immensité compresse les distances. Les nuages moutonnent comme posés parmi les meules de foin que je discerne au loin.

    Plus haut encore on ne voit plus que l'immensité du ciel où notre avion s'est posé. Son voyage immobile nous mènent au-dessus des Iles Éoliennes dont les volcans endormis émergent de la mer.
    Beaux et menaçants, ils ne font que peu de place à l'homme dont les petites bicoques se tassent au pied des pentes volcaniques. Les Anciens en avaient fait les demeures des Dieux et non celles des hommes ; ils avaient leurs raisons … évidentes vue du ciel.

    Enfin nous redescendons : nous voilà à Catania dans la chaleur sicilienne.
    En route !

  • GAGA GUGUS GOGO

     

    La figure mégalo d'un vulgaire gogo

    Se pare d'alpaga et gronde et grogne et rogne

    Son Ego est garni de ses plus belles fringues

    Mais c'est l'âme malingre qu'il court à l'épilogue

     


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  • Haïku dorso-spinal

     

    Cette épine dorsale
    Me tance et me lance encore
    Je dis  : dors sale spleen

     


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