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En vol libre

L'avion a décollé, le voyage vient de commencer.
De mon petit hublot grand comme une assiette d'azur j'aperçois de petits nuages. Suspendus dans le ciel, tels de fines bouloches de coton blanc, ils flottent, ancrés dans le vide.

Plus loin, à l'horizon, une ligne gigantesque de montagnes blanches. C'est une muraille de nuages dont les sommets dépasseraient du ciel.
Puis voici Paris : sa Tour Montparnasse et sa Tour Eiffel dressées au milieu du gazon haussmanien. La Seine serpente suivant son lit bordé de terres arables étonnamment vierges. Sans bruit et sans mouvement la mégapole et ses colossales échelles deviennent un simple échantillon du paysage de l'homme : petit bout de pas grand chose.

Nous voici à présent dans la stratosphère. Bien plus bas flotte un tapis de nuages. Étonnant troupeau    de moutons serrés en rang d'oignons. L'immensité compresse les distances. Les nuages moutonnent comme posés parmi les meules de foin que je discerne au loin.

Plus haut encore on ne voit plus que l'immensité du ciel où notre avion s'est posé. Son voyage immobile nous mènent au-dessus des Iles Éoliennes dont les volcans endormis émergent de la mer.
Beaux et menaçants, ils ne font que peu de place à l'homme dont les petites bicoques se tassent au pied des pentes volcaniques. Les Anciens en avaient fait les demeures des Dieux et non celles des hommes ; ils avaient leurs raisons … évidentes vue du ciel.

Enfin nous redescendons : nous voilà à Catania dans la chaleur sicilienne.
En route !

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