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Stagire - Page 31

  • Tristesse paranoïaque

    Connais-tu ces pensées tristes qui t'acculent dans un coin sombre ?

    Où tu rumines,

    ces paroles échangées,

    ces regards cachotiers

    ces amis oubliés

    ces amours étriquées.

     

    Connais-tu ce coin sombre où tu te replies

    parmi les ombres

    de ces voix sourdes

    et dans l'absence

    de ce qui compte ?

     

    Connais-tu cette tristesse,ce sentiment de solitude,

    d'une non-vie,

    dans un néant

    qui t'persécute ?

     

    Connais-tu cette tristesse paranoïaque,

    celle qui te cueille

    à la tombée du jour,

    tombé bien bas,

    sur ton âme blette ?

     

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  • Le rondeau du fulleur

    Ça sent la baston et la sueur

    Dans le dojo des acharnés

    Toute toute l'équipe des fulleurs

    S'est retrouvée pour s'entrainer

    Avec aussi quelques boxeurs

     

    Dix minutes de corde à sauter

    Ça sent la baston et la sueur

    On met les gants ça va cogner

     

    Ceux qui reculent c'est qu'ils ont peur

    Des coups de poings des coups de pieds

    C'est pas comme ça qu'ils vont gagner

    Le respect des autres fulleurs

    Ça sent la baston et la sueur

     

    Dans le dojo des acharnés

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  • le 09 mars 2009

     Tu es parti

    mais tu es encore en moi

     

    Pas un jour qui ne passe

    Sans que je te parle

    Au travers de moi

     

    Quelle étrange manie

    Ma petite folie

     

    Au dedans de moi

     

    Est-ce une part de toi

    Ou une part de moi

     

    Où es-tu toi

    Qui est si près de moi

    Où suis-je quand

    Je pense si fort à toi

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  • Les petits enfants ont la figure sérieuse

     

    Les petits enfants ont la figure sérieuse

    Et le maître sourit dans sa fugue rêveuse

    Délaissant l'impératif pédagogique

    Il découvre alors comme c'est poétique

     

    Un si vaste sérieux sur de si petits visages

    Qu'on en oublierait la faiblesse de leur âge

    Admirable force de ces enfants solennels

    Qui ont l'air si profonds loin des soins maternels

     

    Puis le réel revient rattrapant le professeur

    Les enfants n'attendent pas le réveil du rêveur

    Il faut dès maintenant reprendre la leçon

    Addition division et multiplication

     

    Les mathématiques chassent la poésie

    De l'instant magique où le maître sourit

    Les chiffres et les nombres s'alignent au tableau

    Reprennent le contrôle imposent le tempo

     

    A la vie de la classe du maître et des élèves

    Et c'est fort bien qu'après cette petite trêve

    Le savoir revienne au centre des débats

    Car les élèves et le maître ne sont là que pour ça

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  • Le dormeur inondé

    Il s'est couché trop tard c'est sûr.

    L'aube approchait quand il s'est résigné à laisser sa journée au passé.

    Il est entré dans la nuit à reculons, l'esprit plein à ras-bord d'images et de sons.

    Il faut que ça déborde pour laisser de la place aux songes de la nuits, que lentement découle de lui le trop plein du jour et qu'enfin, doucement, les songes tracent son lit dans sa nuit.

     Peu à peu la mécanique assurée des vases communicants évacue les restes de la journée pour le remplir de sa nuit blanche.

    Il est bien tôt déjà.

    La ville se réveille et la marée des bruits du jour abîme les songes de la nuit. Mais lui, il s'est endormi.

    Soudain il se réveille. Un bruit peut-être l'aura sorti de son rêve. Sa conscience émerge à peine que déjà avec plaisir il se rendort.

    Un heure ou deux s'écoulent. Un odeur habituelle aura endigué son sommeil. Il sourit dans son lit, s'étire un peu peut-être, s'inonde d'un frisson, puis avec plaisir, se rendort.

    Le soleil a déjà fait plus de la moitié de son tour. Et déjà le jour s'assèche. Mais lui, dans la chaleur de son lit, il dort encore.

    Plus tard, il ouvre un œil, puis deux. L'heure avancée l'aura tiré du bain des songes.

    Sa tête est lourde et son front lui fait mal. Alors résigné il se lève sur ses coudes et se réveille enfin.

    Il est bien tard c'est sûr.

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