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Dans la ville à la tombée du jour

Dans la ville à la tombée du jour
Les âmes refluent entre leurs murs
L’heure grise absorbe les pas
De ceux qui errent sous le murmure
Du ronron mécanique de la ville fatiguée

Aucune voix
Pas même les chiens n’aboient
Sous la lumière blafarde des néons inutiles

C’est l’heure du retour
Dans des foyers serrés
Quotidiens ordinaires
Des âmes immobiles

Lien permanent Catégories : Poèmes

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