Stagire - Page 22
-
Fin du carnet de voyage en Toscane
Lien permanent Catégories : Carnets de voyages -
Haïku automnal
Tout se fane et se meurt
Mais sous les feuilles mortes
Pousse un cyclamenLien permanent Catégories : Haïkus -
Sommeil en quarantaine
Sommeil délivre-moi
Rends-moi à mes rêves assagis
Moi qui dormais si bien
Moi qui dormais si mal
Moi qui dormais tant
Et voilà que je veille
Que je n'ose
Que je n'ose rien
Rien que le néant
D'une vie sans rêve
Non mais ; je rêve !Lien permanent Catégories : Poèmes -
Sonnet en quarantaine
J'ai usé ma jeunesse sur la ligne de crête
Assis l'âme en bascule depuis le bord du monde
Le temps passé errant sur mon chemin de ronde
Allées-venues perdues à tant de troubles fêtesJ'ai usé ma sagesse sur un coup de folie
Bradé les philosophes maximes impératifs
J'ai soldé tout le reste pour une miette de kif
Et puis j'ai regretté mon Kant à l'infini
Tant de temps passé tant de moments usés
Tant d'amis oubliés de rendez-vous manqués
J'ai déçu tant de monde je suis comme je suisAdieu la rédemption et sa douce illusion
La route est encore longue et je crèverai d'ennui
Si le temps à venir n'est plus qu'une érosionLien permanent Catégories : Poèmes -
Et le temps passe papa
Et le temps passe papa
Et le temps passe sans toi
Tu n'as pas vu mes cheveux blancs
La vie n't'a pas laissé le temps
Et je n'sais plus papa c'qui m'tord le plus au fond de moi
Est-ce le jour de ton enterrement
Ou ces quinze ans passés avant
Comment te dire papa ce mal qui m'reste comme un tourment
J'ai tant souffert ta vie
J'ai tant pleuré ton enterrement
Et le temps passe papa
Et le temps passe sans toi
Tu n'as pas vu mes cheveux blancs
La vie n't'a pas laissé le tempsLien permanent Catégories : Poèmes