Quand j'ai vu ton visage bel Adriano
J'ai découvert alors de nouvelles promesses
Découvert ton sourire brillant comme un espoir
Et ton regard intense porté sur toutes choses
Tu as levé en moi des émotions anciennes
Que je croyais perdues emportées par le temps
Et voilà qu'à présent je frémis à nouveau
En tenant ton sommeil comme un ciel infini
J'ai retrouvé aussi des mystères insondables
Que seul un petit homme peut combler de son rire
Alors je rêve un peu à des demains pareils
Et tout en y rêvant je lève les yeux au ciel
Et j'y découvre heureux une étoile de plus
Nous nous verrons parfois au gré de quelques fêtes
Quelques jours de vacances de tendres retrouvailles
Tous ces moments passés tisseront le bonheur
Qui portera ton nom toi le fils de ma sœur
Stagire - Page 17
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Quand j'ai vu ton visage
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Brise marine au PMU
C'est presque 11 heures
A peine le seuil du bar-tabac passé
Monte au nez une brise marine
Un bref regard sur la vaste assemblée
Me montre les hommes en nasse
Massés pour le PMU
Ça sent l'homme rasé de près
Ça sent l'after-shave du dimanche
Ça sent le propre
Ça sent le frais
C'est un PMU du 11 novembre
C'est une caserne
Une chambrée
Un groupe d'hommes qui se rassemble
Rasés de près pour l'aventureLien permanent Catégories : Poèmes -
La moitié de mon âge
Mon fils
Voilà que tu atteins la moitié de mon âge
Que s'est-il donc passé pour en arriver là
Je n'ai pas tant vieilli
Toi tu as tant grandi
Je me souviens des nuits
Où je veillais nos vies
Et voilà qu'aujourd'hui
Je lis ce que t' écris
Vaste écho de nos vies
Quand la philosophie
Te lie jusqu'à midi
Et qu'à minuit je lis
Tes pensées et tes mots
Jusqu'au bout de la nuit
Contemplant mes souvenirs
Et l'Homme que voilàLien permanent Catégories : Poèmes -
N.P.A.I
Je me souviens qu'enfant
J'me faisais tirer l'oreille
Pour une carte postale
Que je n'avais pas écrite
J'étais bien égoïste
Sur mon p'tit piédestal
Me croyant sans pareil
Je jouais l'indifférent
Me voilà à présent
A ma table écrivant
Un je-ne-sais-quoi tardif
Pour toi qui n'est plus là
Bien sûr tu ne liras
Ni mes cartes d'enfants
Ni mes poèmes naïfs
Il est trop tard je sais
J'ai manqué la levée
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Sonnet en retraite
C'est dans un poème que je te dis mon mot
Une forme classique aux rimes embrassées
Et je t'embrasse autant que ma rime adressée
A toi qui m' accueillis moi le petit nouveau
J'ai choisi le sonnet tout en alexandrins
Il te ressemble un peu : harmonieux et classique
Il aime le sérieux mais préserve la musique
Et cultive les fleurs avec un air badin
C'est un peu comme toi qui cultivas les âmes
Malgré les inspecteurs, les modes et les programmes
Tu as tenu bon comm' seuls peuv' le faire ceux
Qui savent qu'enseigner n'est pas une sinécure
Tu as tant fait pour eux, tu as fait de ton mieux
Grâce à toi tant d'enfants sont entrés en CultureLien permanent Catégories : Poèmes