Et le temps passe papa
Et le temps passe sans toi
Tu n'as pas vu mes cheveux blancs
La vie n't'a pas laissé le temps
Et je n'sais plus papa c'qui m'tord le plus au fond de moi
Est-ce le jour de ton enterrement
Ou ces quinze ans passés avant
Comment te dire papa ce mal qui m'reste comme un tourment
J'ai tant souffert ta vie
J'ai tant pleuré ton enterrement
Et le temps passe papa
Et le temps passe sans toi
Tu n'as pas vu mes cheveux blancs
La vie n't'a pas laissé le temps
Poèmes - Page 13
-
Et le temps passe papa
Lien permanent Catégories : Poèmes -
Après l'amour
Après l'amour je ne sais plus ce qui est à toi ou à moi
Mon ventre contre ta cuisse
Ta main sur mon bras
Ma main dans tes cheveux
Morceaux épars de chaleur
A la dérive sur mon lit
J'oublie
Je dessine alors des caresses pour retrouver les contours de nos corpsLien permanent Catégories : Poèmes -
Créteil -Bordeaux, 16e de finale de la Coupe de France
Le chant des hommes s'éloigne
Déjà plus d'une heure dans le froid
Battu par le vent la pluie
Traqué par l'inquiétude
Soudain c'est le but
Explosion de joie les bras tendus
Je me réchauffe de l'intérieur
Irradié de bonheur brut
Chaleur intense qui me parcourt
Nous voilà près de 2 000 soleils
Chauffés à blanc dans la nuit noire
Hurle à nouveau le chant des hommesLien permanent Catégories : Poèmes -
Petits poings serrés
Mon petit garçon a la figure sérieuse
Les yeux clos majestueusement il dort
Les bras figés dans le sommeil de l'enfance
Il porte ses petits points serrés bien haut
Comme tout les enfants du monde
Il serre les points dans un lit trop grand
Son souffle infime remue sa petite bouche
Je le contemple dans le silence de la nuit
Son sommeil a fait taire le vacarme du monde
Je veille et je m'abîme dans ce silence infini
J'entends encore au fond de moi cette nuit qui se tait
Cette nuit là, la première de toute , où j'ai veillé sur luiLien permanent Catégories : Poèmes -
Kratapof
Tu as trois petites années
Dans le joli Parc de Sceaux
Et nous courons courons
Entraînés par la pente
Nous crions KRATAPOF !
Pour nous jeter dans l'herbe
Et nous roulons roulons
Entraînés par la pente
...
Entraîné par la pente
J'entends encore ton rire
Je revois ému
Ton petit manteau bleu
J'entends encore ton rire
Et je me vois sourire
Ma vie roulait alors
Sur l'écume de ton rireLien permanent Catégories : Poèmes