Mon petit garçon a la figure sérieuse
Les yeux clos majestueusement il dort
Les bras figés dans le sommeil de l'enfance
Il porte ses petits points serrés bien haut
Comme tout les enfants du monde
Il serre les points dans un lit trop grand
Son souffle infime remue sa petite bouche
Je le contemple dans le silence de la nuit
Son sommeil a fait taire le vacarme du monde
Je veille et je m'abîme dans ce silence infini
J'entends encore au fond de moi cette nuit qui se tait
Cette nuit là, la première de toute , où j'ai veillé sur lui
Petits poings serrés
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Catégories : Poèmes
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