Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La clope de l'après

 

La journée fut passée au jardin. Tondre, tailler, démousser, ratisser, balayer, heureusement sous un ciel bleu et une chaleur digne d'un mois de juillet.

Tout cela, pour finalement trouver un grand plaisir à fumer une clope, à l'ombre sur les marches, après avoir fini.

Ce n'était pas la première. J'avais fait de nombreuses pauses pour boire un peu et aussi fumer. Mais, celle-là, la clope de l'après n'était pas comme les autres, elle était meilleure. D'où vient donc le plaisir de la clope de l'après ? Que ce soit celle que l'on fume après un bon repas, après l'amour, après une journée de travail ou après quelques heures d'efforts au jardin, celle de l'après est toujours différente, toujours si particulière.

Elle compose un moment qui n'est là peut-être que pour savourer la durée du temps qui passe. Une fois éteinte, ce moment sera déjà du passé, mais tant que je fume cette petite quantité de tabac, la durée s'étoffe et prend corps dans la fumée que je souffle. La petite clope de l'après, c'est le plaisir précieux du plaisir qui dure, encore un peu ...

 

Lien permanent Catégories : Journal

Commentaires