La journée s'étire comme une plainte
Depuis le matin froid
Jusqu'au franchissement des grilles
Dans la nuit gelée
Les rares passants engoncés dans le froid de l'hiver
Marchent vite pour aller je n'sais où
Je marche aussi
Vers le bar du quartier
Me réchauffer de l'intérieur
Mais voilà je m'arrête en chemin
J'ai déjà dépensé tout l'argent que j'avais
Il me reste juste de quoi
M'acheter un timbre ou deux
Mais j' n'ai rien à écrire
Mon âme est trop froide et mes doigts sont trop gourds
Et me voilà aussi marchant je ne sais où
La nuit sera longue
Engoncé dans le froid de l'hiver
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