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  • Pantoum pour un temple

    J'ai frémi fort devant le temple
    Dressé à l'adresse des Dieux.
    Le ciel dans la mer se contemple
    Et la chaleur écrase le lieu.

    Dressées à l'adresse des Dieux
    Sans fin les colonnes s'élèvent.
    Et la chaleur écrase le lieu
    Sans l'ombre d'une brève trêve.

    Sans fin les colonnes s'élèvent
    Dans un silence éblouissant.
    Sans l'ombre d'une brève trêve
    J'asperge à flots mon front brûlant.

    Dans un silence éblouissant
    Le templ' domin' le paysage.
    J'asperge à flots mon front brûlant
    Malgré tout ceux qui m'envisagent.

    Le templ' domin' le paysage
    Dans sa monumentale beauté.
    Malgré tout ceux qui m'envisagent,
    Je m'inonde avec volupté.

    Dans sa monumentale beauté
    Le templ' tout bas à l'âm' murmure …
    Je m'inonde avec volupté
    Grâce au plaisir que l'eau procure.

    Le templ' tout bas à l'âm' murmure
    Les chants anciens et inconnus.
    Grâce au plaisir que l'eau procure
    J'résiste au soleil suspendu.

    Les chants anciens et inconnus
    Emplissent l'air et le silence.
    J'résiste au soleil suspendu
    Dans la chaleur, l'incandescence !

    Emplissant l'air et le silence
    Le temple règne sur le temps.
    Dans la chaleur, l'incandescence,
    Le soleil brille excessivement.

    Le temple règne sur le temps
    Comme sur moi qui le contemple.
    Le soleil brille excessivement,
    J'ai frémi fort devant le temple.

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  • Ballade pour Syracuse


    Ses ruines ont fait mon bonheur
    C'est vrai j'aim' les épav' du temps
    Ces naufragés sans fossoyeur
    Ces pierres rescapées du néant
    L'écho du temps se contemplant
    Hissé sur les plus hauts gradins
    J'ai vu la mer et le destin
    Aller-venir dans cet écrin

    A l'ombre des lauriers en fleurs
    J'ai profité quelques instants
    De la fraîcheur et la douceur
    Caché du soleil écrasant
    De ses rayons incandescents
    J'ai aimé ce si vieux chemin
    Menant à l'oreille du tyran
    Menant aux tristes souterrains

    Voyageur va vers le Levant
    Tu y trouveras le chemin
    De Syracuse ce diamant
    Qui brille et brillera sans fin

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