Je te regarde
Et le temps se fige
Sous tes pas
Erratiques
S'imprime ta grâce
Une grâce inconnue
Rare et précieuse
Mais que je reconnai
Pour l'avoir tant voulue
Ta beauté mystérieuse emplit tout l'espace
Comme l'éveil du jour
Comme la douce brume
La rivière qui murmure
Toi qui es si belle
Sais-tu que la nuit tombe sur ceux que tu quittes
Et que nous restons là à attendre le jour ?
Je te retrouve en secret
Quand je ferme les yeux
Je n'ose alors aucun rêve
Je contemple seulement
Mes regrets et mes peines
Et ma muse en quarantaine